Florence Heymann, anthropologue (CNRS), chercheur au Centre de recherche français à Jérusalem (CNRS-MAEE), travaille sur trois programmes de recherche ; 1) « La construction des identités et la perception du passé dans le monde : de la diaspora à Israël », qui concerne en priorité les identités multiples des originaires juifs de Bucovine et de Czernowitz ; 2) « La Shoah à l’Est de l’Europe », qui porte en particulier sur la Transnistrie, territoire situé entre le Bug et le Dniestr, que le régime du maréchal Ion Antonescu considérait comme son « dépotoir ethnique », et où ont eu lieu des massacres de Juifs parmi les plus massifs de la Deuxième Guerre mondiale, pourtant largement méconnus ; 3) « Constructions, déconstructions, et changements dans les identités religieuses en Israël », sur les mutations actuelles de la société israélienne concernant les multiples processus de recompositions religieuses, symboliques et sociales.
Ses principaux ouvrages :
– L’horreur oubliée : la Shoah roumaine, numéro spécial de la Revue d’histoire de la Shoah, sous la direction de Florence Heymann, Alexandra Laignel-Lavastine et Georges Bensoussan, n° 194, janvier-juin 2011, 714 p.
– Martin Buber et la culture française. Correspondance en français de Martin Buber, Dominique Bourel et Florence Heymann, eds, Paris, CNRS Éditions, à paraître en 2011.
– Un Juif pour l’islam, Paris, Stock, « Un ordre d’idées », janvier 2005. -*Le Crépuscule des lieux, Paris, Stock, « Un ordre d’idées » (Prix Wizo 2004).
– Un Proche-Orient sans romantisme, journal de voyage de Leopold Weiss, traduction, introduction et apparat critique par Florence Heymann, Paris, CNRS Éditions, janvier 2005.
– Lettres choisies de Martin Buber 1899-1965, traduction, introduction et apparat critique par Florence Heymann et Dominique Bourel, Paris, CNRS Éditions, octobre 2004.
– Le Crépuscule des Lieux, Paris, Plon, 2003.